Retour sur la Session n°8

Cette session montagnarde a été du meilleur effet, malgré l'effectif allégé (en nombre) de nos troupes.

C'est dans le carré VIP d'une bodega murolaise, accueillis par Maxence maître des lieux, que Thierry, Stéphane et François prennent place autour des nouvelles filles de cette 8ème session du RCRG.

Notons la présence en observatrice attentive de Viviane, qui souhaitait voir dans quel club s'était fourré son chéri Maxence.

Les filles -les vraies- se prénomment pour la soirée Védrine, Château de Murol et Roukiane.

Pour se faire les papilles, nous faisons la bise à quelques anciennes (Gervèze, Bellet et compagnie).

La dégustation notée commence avec la Védrine apportée par Maxence, achetée 12€ à Issoire ... par sa belle-mère. A croire que cette dernière n'a pas envie de voir convoler sa fille dans les bras de l'esthète murolais car sa dote gentianée n'a récolté que la note de 1. "On se croirait au RCBP (Racing Club du Blanc Pomme)" a même lancé Stéphane dans une grimace qui en disait long.

Pour se faire plaisir nous nous lançons alors à l'assaut des bouchons porcelaine de la dénommée Chateau de Murol au beau packaging mais à la contenance légère: 20cl. Prix: 5€95 au SPAR de Murol, une découverte de François. Quelle surprise!! Ce goût! Mais bien sûr, c'est un léger parfum de Verveine. Nous avons retrouvé les hectolitres de gentiane de Roudaire déversés par erreur dans des fûts de Verveine (les connaisseurs se souviendront de cette histoire). Le goût de l'herbe verte citronnée est moins présent que dans les premières bouteilles sorties de ce fûts que certains ont pu tester à l'arrosage de Lutéan. Les racingmen semblent apprécier cette recette erronée: 3/5 "Ce breuvage est la tarte Tatin de la gentiane" lancera François.

La troisième fille est une bouteille (non packagée) issue d'une production artisanale de St Sauves, apportée par Thierry, qui lui donnera un capilonyme: La Roukiane. Prix: une cuite au ricard. Celle-là semble un peu jeune en macération, une impression que tout y est, mais pas mélangé. Avec une note de 1,5 le jury donne ses encouragements au produit. "Il faut en mettre un peu dans tes 2 joues et remuer la tête pour qu'elle révèle tous ses arômes" préconisera Thierry.

Sur cette dernière nouveauté, Jean arrive dans notre cave murolaise comme un père Noël sort d'une cheminée, les mains pleines d'un carton bien rempli, mais sans la barbe. Son or, encens et myrrhe s'appellent Pastis Vert, Verveine et bien sûr Gentiane.

On a beau avoir des présents plein les bras, un retard reste un retard devant être sanctionné. Une rafale de tout ce qui se trouvait entamé sur le comptoir sera notre geste de bienvenue au club.

Tout le monde étant à jour, les assiettes de frites servies par notre hôte ne suffiront pas à éviter le petit creux et nous montons à l'étage pour s'assoir autour de 2 pierrades et remplir nos estomacs.

Commence alors le défilé des assiettes des trilogies de viande. Même si Felix et Patrick n'étaient pas là, le RCRG présentait toutefois ce qu'il se fait de mieux en modèle carnivores, mais nous devons reconnaitre notre défaite face au service de l'Arbalète. Les astuces de vieux grigous (trous normands entre chaque plat) n'auront pas permis de gérer l'effort et nous devons renoncer ...

La symphonie des digeos (et sans doute le rattrapage de son retard) donnera un coup de moins bien à notre nouveau racingman, Jean.

La suite passe par un retour au Cubana Café (ouvert au public, cette fois-ci), et un pas de danse au fameux Truc-Much (ex-LEM) dont nous sortirons les derniers. Nous partirons alors au petit jour rejoindre la montagne pour s'allonger quelques heures dans le gîte de notre hôte François.

Finalement nous ne regretterons pas d'avoir maintenu cette session, elle est un merveilleux avant goût de ce que sera la session d'arrachage que nous prévoyons en septembre. Le 27 septembre?

Gentiane et tourisme.